La Revue du Cinema (1947)

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Il y a lin léger rappel de l'effronterie de l'ange bleu dans la tenue d'Elina Labourdette, dame du Bois de Boulogne, mais Robert Bresson en changea le ton érotiqiie en jetant un imperméable quelconque sur les épaules nues de la danseuse en corselet, les jambes découvertes jusqu'aux hanches. atteint au lyrisme chez certains personnages de Stroheim ou de Stemberg, de Mae Busch à Gloria Swanson et d'Evelyn Brent à Marlène Dietrich pour les femmes (4), d'Erich von Stroheim officier impérial russe à Stroheim officier impérial autrichien à Gary Cooper pour les hommes. L'agressivité contenue ou la réserve menaçante du militaire germanique ne pouvaient avoir le même éclat photogénique sans la parfaite adhérence des uniformes à la plastique et aux attitudes offensives de l'étonnant acteurauteur-réalisateur qu'était Erich von Stroheim. En revanche, c'est la grâce naturelle du jeune Gary Cooper, long et souple comme un léopardeau las dans Morocco, qui accentuait l'attrait d'une des tenues les plus simplifiées de toutes les armées : celle de la Légion étrangère. Ensuite, Feyderla rendit si seyante, dans Le Grand jeu, pour Pierre-Richard ^^'illm que celui-ci en resta, à travers vingt bandes fades, survêtu et comme auréolé... Dans un vieux film parlant sans importance, une des actrices les plus excitantes de son époque, Louise Brooks, apparaissait un instant nue sous une sorte de cuirasse de plumes. On la voyait en plan d'ensemble, donc d'assez loin et on la devinait plutôt. Au plan sui 106