La Revue du Cinema (1947)

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vant, moyen, elle était coupée juste au-dessus de la taille. D'un bond, dans la salle en plein air d'Afrique où nous vîmes naguère ceCanary M urderCnse, tont un rang d'adolescents arabes se leva, d'instinct, pour pouvoir voir plus bas, confondant l'écran avec une fenêtre. Éloquence brûlante du costume. Il va sans dire que l'érotisme n'a de valeur que sous un certain éclairage poétique : que cet « éclairage » vienne du dialogue, du soleil, de l'ingéniosité de la mise en scène, de la séduction de l'interprète, d'un mystérieu.x concours de circonstances techno-artisti ques ou, enfin, du costume. Effet simple : la danse lascive d'Isa Miranda dans une jungle de roman illustré à bon marché {Senza cielo, mis en scène par Alfredo Guarini), mais la Miranda offrait à l'objectif un ventre et un nombril parfaits. Effet classique, surtout à Hollwood à la meilleure époque du muet : étant donné un habillement comme par hasard flatteur, Jean Harlow habillée par Adrian (M. g. m., 1936^. Si la tantalisanie « bombe de platine » n'était pas morte, sans doute les viragos des women's clubs eussent-elles réussi à chasser de l'écran les reflets de cette provocatrice placide dont les attraits somptueux forçaient les toilettes les plus simples et même les plus chastes. 107